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L’OIM forme les officiers de l’immigration namibiens à la gestion des migrations

Neuf officiers de l’immigration namibiens viennent de terminer une formation d’instructeur de deux semaines, à Windhoek, la capitale namibienne, sur la gestion des migrations, la lutte contre la traite et les procédures de contrôle des passeports.

Les neuf officiers originaires de quatre zones d’immigration aideront à former 225 de leurs collègues après avoir terminé la formation.

Fondée sur le Manuel des procédures opérationnelles d’immigration de la Namibie, la formation, qui a été financée par le Fonds de développement de l’OIM et qui se termine aujourd’hui (10/08), a été organisée par l’OIM à la demande du Ministère namibien des affaires étrangères et de l’immigration.

Elle a été conçue pour aider les officiers à mieux comprendre la gestion des migrations et la traite dans le contexte namibien, afin de leur permettre d’identifier les victimes et de les orienter vers les organismes compétents. Les participants devront, à leur tour, former d’autres officiers de l’immigration et officiers de police dans ces domaines.

Vaste pays aux frontières poreuses, la Namibie est un pays de transit important pour les migrants qui se dirigent vers l’Afrique du Sud et est également un pays de destination pour les migrants originaires des pays voisins.

Par conséquent, ses services d’immigration sont surchargés et ont besoin de renforcer leurs capacités, en particulier dans les domaines du contrôle aux frontières, de la gestion des migrations et de la lutte contre la traite.

Le rapport annuel 2012 du Département d’Etat américain sur la traite des personnes a placé la Namibie au niveau 2 sur sa liste de surveillance, citant l’incapacité du pays à poursuivre et à condamner les personnes impliquées dans la traite. Le niveau 2 signifie que la Namibie ne se conforme pas pleinement aux normes minimales pour l’éradication de la traite mais qu’elle fait des efforts.

Le rapport a permis d’identifier diverses formes de traite dans le pays, notamment l’exploitation des enfants originaires d’Angola, de Zambie et du Zimbabwe, pour le travail forcé dans l’agriculture, l’élevage de bétail, la pêche, la servitude domestique et la prostitution.

Pour plus d’informations, veuillez contacter 

Elham Pourazar
OIM Namibie
Tel: +264 81 656 8189
Email: epourazar@iom.int